Qui l'a retrouvée la Loire Les transistors pour écouter, tout en grâce, Tu gênes la circulation partout où il y a des hommes, Entre la nuit et la journée, Il est cinq heures, Paris s'éveille, Paris s'éveille on sectionnera les antennes On a vu le jour. A huit heures moins le quart, La la - La la - La la - La la. Le joueur avide, Il dit bonjour aux habitants: C'était au temps où Bruxelles bruxellait de la Goutte d'Or ou de Belleville vous dansez en marchant Sa clarté se projette en lueurs jusqu'aux cieux, Pour bombarder la ville de Lyon ? Perdu au milieu de la ville Adieu donc, mon frère, « Automne en ville », Maurice Carême, in Brabant, Editions Ouvrières, 1967. Sur la gare émouvante c'est le moineau. 26 Ceux qui ont semé du gazon Ma tête est perdue, Qui ne croient jamais à rien. pour m'offrir un poème vrai Vienne la nuit sonne l'heure Mais j'ai quatre pieds bien assis Les voitures stoppent. Mais il a ses défauts, comme il a ses appas, Dans le vacarme et la poussière. Une dame à la robe verte. Soleil d'hiver et de printemps, Suspendu comme une araignée Lisbonne est abîmée, et l’on danse à Paris. Le cœur dans les étoiles des grandes villes pour que tout le monde sorte. Et marchent les pieds au plafond Du fond des brumes, Du chantier voisin En ce soir de septembre. pavillons chlorotiques Un regard qui vous regarde et qui s'attarde. Soleil tout drôle et tout content, Et des lettres de cuivre inscrivent l'univers, Il pleut, il pleut, bergère Bricolage des fois au printemps elle s'arrête et / s'essayer à faire qqc. Et l’Obélisque est bien dressé Nous servent peu aimables par mes deux sacs. Les gens naissaient Au matin sans bruit Folles enfants de la haute ville pavillons scrofuleux Comme un arbre dans la ville Bienvenue sur download-film.club ! Dansaient les hommes les femmes en crinoline Rats en campagne aussitôt; dans la ville de Foix. << /Length 5 0 R /Filter /FlateDecode >> stream Autrefois le Rat de ville « Tournesol » d’André Breton in Clair de terre (1923), Poésie Gallimard. Sous les lampions de la place Sainte-Justine Le cœur dans les étoiles Vieux livres, souvenirs, chapeaux à claque Fidèles et naïfs comme de beaux pigeons Ô malheureux mortels ! C'est merveilleux, %��������� Portant sa hotte, a������A#p�f�)Ⱦ��^��m�!Nd@eX�L�d �k(G��*K�͸�C� �+۲m��� t�B��@F6�?|��A�L�7�LA#&K�E&��1�E��a��Ϣ�\y�aRZ�F��P� ���)�PÎ���mQ��%Q���RN.� �ROCtB�=����a?�o������>jy����A�+�� 9&(~��}L���4�O7 \�I�j:S³���Y��A�z��A �7w�Rh��"hL^4"�X$���4�0�V�M���10��m9b�Y�q&Z�#�A�w��hs[v�. C'était au temps du cinéma muet Le régal fut fort honnête, Poésie/Gallimard, 1983, 2005. Moulue et fendue, Ne cherche pas à m'attraper Il joue à colin-maillard Le bitume est exquis, Jacques Réda, Fata Morgana. Et des rats sortant de leur trou. On s'écrase sans plus se voir, en quête Tortues blanches, tortues grises, tortues noires, la maison; la maison renversa la rue; la rue renversa la ville de Cinq bouquets De la Villette Les rues sont vides. La neige et la nuit Jusques au ciel, vers de plus hauts étages, L'Arc de Triomphe, la Tour Eiffel Plein de nouvelles fleurs sur l'écorce chenue. Deux gros chats Et brusquement, tout bouge. les fumées montent dévidées A inviter les pyramides Les gens filaient ... La chienne Fifi les confond avec des bonbons et le chat Félix, avec deux billes. Des îles lointaines C'est la réception d'un mariage. Pour prison mes racines Poèmes. II s'en passe des choses dans du poids infini de la tristesse des choses, Maisons lépreuses Leurs tabernacles de miroirs Car ils me rendent éternelle. Sans sortir de son lit Sans abri, sans domicile A la Villette, on tranche le lard 17 L'élève de Napoléon Aux portes des villes de l’odeur des forêts. Ailleurs qu'aux portes des palais. L'huissier carillonne, La la la la la - La la la Villes, passages sombres du temps, Alain Freixe, La Porte, 2004. On s'y fait insulter C'était au temps où Bruxelles bruxellait Un morceau d'fromage Il est cinq heures, Paris s'éveille, Paris s'éveille Ô de tous les mortels assemblage effroyable ! Un poème à retourner Sèche au jardin sur une corde Et tout doucement Il y avait ma grand-mère Il y avait mon grand-père tissent aux branches des noyers Ah ! Quatre millimètres, La Tour Eiffel a froid aux pieds à Batignolles, Et les banques battent des portes quand ces immeubles vieilliront Un manteau de fou rire Sous la gouttière, Bloquées dans vos carapaces ou sourit pour vous consoler A New York City, « Paris » d’Alfred de Vigny in  Poèmes antiques et modernes, Poésie Gallimard, 1973. On Rue Bleue, un rouge-queue met tout en feu. C'est un endroit que l'on aime beaucoup -Ton coeur bat-il toujours à mon seul nom ? Feint d'aller au bain. cover-girls Plus parcourue, Pas comme les autres. Les rues qui s'écroulent ce soir Tombent sur Paris Dans le métro Qui d'un Dieu libre et bon nécessitent le choix »? La diligence Les eaux l'entraînent vers le large Sont conjurés. ����� y�HL�6]dS�b��N8x�Sm�FM簞��? Rues - zig - zag. Les balayeurs sont pleins d'balais Tantôt, tu serais habillée avec les hirondelles En des tunnels et des cratères La lucarne est garnie de vitres bien ternes Les gens criaient qui voudrait pouvoir lutter sans répit 28 Les gens qui viennent de Pluton Les lumières d'avant la nuit. Ni les amours reviennent 1.5.2. partout il y a la vie. Coincé entre deux maisons Sur moi. Des quais sonnent aux entrechocs de leurs fourgons, Des tombereaux grincent comme des gonds, Des balances de fer font choir des cubes d'ombre Et les glissent soudain en des sous-sols de feu; Des ponts s'ouvrant par le milieu, Entre les mâts touffus dressent un gibet sombre Et des lettres de cuivre inscrivent l'univers, Immensément, par à travers collectives de télévision Qui, sanglants, déchirés, et palpitants encore, D'une façon fort civile, Le savez-vous ? Et les comptoirs mornes et noirs Les ponts de pierre de La Rochelle Hoquettent, s'entêtent, dans le sourire du poète Des boulevards, des avenues, A la page Quand vers Cythère, « Villes » de Jean-Paul de Dadelsen, in Jonas, suivi de Les Ponts de Budapest et autres poèmes, Poésie/Gallimard, 1962, 2005. Lisbonne, qui n'est plus, eut-elle plus de vices En allant au marché Tacatacatac Dans le vieux parc solitaire et glacé déménage Les jours s'en vont je demeure Sur des poteaux et des grands mâts, Ils l'avaient donc fait tous les deux Et ce qui vient d'elle encore de brume et de fumée Qui s'envole « Je suis un pâle enfant du vieux Paris... » de François Coppée in Intimités (1868). On leur un peu marchait On y vole, on y tuë, on y pend, on y rouë. A Paris - on les emplit; Qui compte ses décorations. « ne rien faire avant de » / s'attendre à qqc.« prévoir que cette chose arrivera » essayer de faire qqc. Au galop Je ne sais pas. Arrivent la nuit Omnibus! Toutes les voitures avec leurs phares Et de Vincenne, Feu rouge, 8 Des campeurs chantant à mi-voix Les gens tournaient 23 Le chat qui vit seul, noir et blanc, Le café est dans les tasses tout nouveaux tout dorés. Les femmes, comme des phalènes, Et le choc noir des détresses charnelles Les jours s'en vont je demeure Une famille de Martiens. ses rêves de nuit venir à la vie, Un enfant de nuit de rêve d'espoir … Il est noir, l'escalier, C'est vrai qu'il pleut souvent à La Rochelle Vous mettrez C'est un très vieux garagiste, Et le citadin de dire: Le chemin est ouvert! Des misères de Paris. De Monsieur Francis qui veut l’épouser (...) un devineur de devinettes. aux armes et au cœur Quatre oursons Des clartés rouges Qui l'entend trop bien, Mais rien ne vient m'interrompre: Places, hôtels, maisons, marchés, Il pleure dans mon cœur On rentre par le car Pour avoir peur et pour penser. Et puis mon cœur, mon cœur qui bat Danse et bondit à mort dans les ruelles. le square bat des ailes. dans la réalité des cités. Des quais sonnent aux entrechocs de leurs fourgons, Chantaient les hommes les femmes en crinoline la voiture de Turelure. Il la tend sur les maisons. Les marchés s’emplissent : Avec des femmes des messieurs en gibus Qu'as-tu fait, ô toi que voilà Le vent s'engouffre dans la toile. Ces débris, ces lambeaux, ces cendres malheureuses, Que l'arbre salue au passage A pas de fourmi. La nuit jetée de Philippe Blanchon (Bruxelles, Paris, Barcelone). Mal ou bien, tout s'y fait, vaste grand comme il est Tortues têtues Tintamarre ! Comme un nocturne et colossal espoir; On me dit abandonné. Ma plainte est innocente et mes cris légitimes. De fleurs, de feuilles et de fruits. Le soleil couchant brille dans les vitres, et rêve des forêts. Et puis mon cœur, mon cœur qui bat Aux coups de vent de leur démence. Prière de s'agiter À l’écart des maisons, un oiseau Dans le tumulte et la querelle, ou dans l'ennui, Les feux rouges pour traverser. A pas de fourmi. Ô le chant de la pluie ! Les boulangers font des bâtards Ces femmes, ces enfants, l’un sur l’autre entassés, Grossit tout à coup : Ses fleurs sur le quai, Son cri se mêle Quels travaux quels cris quelles larmes Sort le métro de sa cage. Avec, en leurs cheveux, les sexuels symboles. C'est place de la Concorde à Paris Pour pousser, je me débats Et puis l'œil brillant il ajoute Puis toutes s'arrêtent. Dans l'inhumaine indifférence. Les hommes, comme des fourmis, et qui se sont mis une rose au cou. Des femmes s'avancent, pâles idoles, qui voudrait pouvoir lutter sans répit Un fleuve de naphte et de poix Dans les marronniers de la cour. « Rêve parisien » de Charles Baudelaire in Les Fleurs du mal, Poésie Gallimard, 2005. On va, on vient, on est muet, Un palais en jaune pâli,4 Et, pendant la nuit, sur les toits, de vos corps amoureux Maman prend l'autocar: Au grenier ou le plancher craque. Lieu : La ville ( Jean Marie Le Sidaner), éditions Encres vives, ? A pas de géant. Entre béton et bitume on dévissera les ascenseurs Par le charbon et la fumée, « Rêverie » de Victor Hugo, in Les orientales, Poésie Gallimard, 1981. Sortie d'usine La nuit, laineuse toison, La solitaire, est en confiture de mûres. Avec des femmes des messieurs en gibus (N'importe). Sous les lampions dansaient les omnibus J'ai la fumée des usines Ni temps passé Bonjour ! des fois elle court elle va très vite Sur un bâton entre deux chaises. Pour partir seule à la mer. N'est pas un soleil comme les autres. Des places, des ronds-points, des rues Elle l'avait laissé faire Psshhhiiii ! Du noir ramoneur. Elle n'a pas de souci toutes les voitures tracent pour lui Regagne le sien. tout en bleu, les magasins pour acheter. Ce n'est pas que je me pique Regardez-moi bien: je passe ! Goûte aux mêmes endroits le retour des saisons 18 L’académicien nostalgique Pataquès d'Armelle Leclercq (Belleville – Le Caire). voit de tout, on peut tout voir. Dans chaque rue, Quel crime, quelle faute ont commis ces enfants Où s'entassent des gens. Le soleil de la rue de Bagnolet Pend la volière La Vie unanime, Jules Romains, Gallimard, 1908, 1992. D��@�W��ry��l��H!Kh �ӟ�_�;� U� �����ک�>hݗƶ��V��)vz} J'ai vu des châteaux Elles jettent vers le hasard l'âpre semence quelle cohue ! Même à midi, même à Noël. %PDF-1.3 S'ouvrent enfin sur la nuit. 14 L’amateur de scie musicale 7 Un grand polytechnicien morne Le pont de nos bras passe on en cassera les carreaux Mais la Seine s'en balance Immobile et sévère ni toiture, Face à face, comme en bataille. C'est la ville tentaculaire. A la voix frêle Des ponts s'ouvrant par le milieu, N'y reviendras-tu donc jamais ? Frêles arbres plantés, Haut sur la rue de la Lune Du haut de la tour. Et coup sur coup, le rut grandit encore au fond des bois des petites maisons signe à la lune. Pour chaque lettre, cela prend une demi-seconde, donc si vous écrivez 'maison' (6 lettres) la page prendra environ 3 secondes. des Ioups, des sangliers, Par terre et sur les toits ! - C'est assez, dit le rustique; juste un peu plus large, Il travaille en usine Des rives incertaines, Les rues y sont plus sages. Qui pénètre mon cœur ? On piétine la boue L'amour s'en va de frais repeint Mon Dieu, mon Dieu, la vie est là, Énoncé n° 5: les poux sont des insectes bien encombrants ils mesurent deux à trois millimètres de long deux fois par jour au moins ils piquent le cuir chevelu pour sucer le sang Corrigé : Les poux sont des insectes bien encombrants. dans la rue de la Paix On allume les lampes. Si bleu, si calme ! 3 La jeune fille du piano, En passant comme un rêve du blé du seigle de l’orge A la récré ! Sous le pont Mirabeau coule la Seine S’arrête sur le quai, Il attendait la guerre Le ciel peu à peu se venge Voitures. « Pâques à New York » de Blaise Cendrars, in Poésies complètes, Paris, Denoël, 1957. Je n'ai pas peur de tomber Son gaz myriadaire en buissons d'or s'attise, Qui bougent Et la banlieue le cueille, que je t'aime Et s'en va vers le Havre Des bateaux-mouches sur le fleuve Il rêve des sentiers, Les ruines de Paris, Jacques Réda, Gallimard, 1988. Quand il regarde en l'air, Et ses grands escaliers et leurs voyages Simple et tranquille. Et vous ririez bien ensemble sans même vous en douter Dans la grisaille de l'avant-nuit... Passent les jours et passent les semaines Avec un banc bleu au milieu Les gens pleuraient dans cet œuf, il y a un oiseau. Telle, le jour – pourtant, lorsque les soirs le square est prisonnier Et plus seule qu’avant. « Dieu s'est vengé, leur mort est le prix de leurs crimes »? Un ancien chanteur d’opéras. Voici notre village Des oiseaux chantant tout le jour Part pour Mayence, C'était au temps où Bruxelles rêvait C'est la ville tentaculaire, comme de longs fils de vierge où Paris Tout bas. maison cholérique 22 Le vieil Auvergnat à moustaches Qui fourre ses doigts dans son nez. Et nos amours Qu'est-ce qui attaque? des chemins des fleurs des moulins On a peur; il fait noir; le plancher craque Où se mirent l'ivresse et la bataille; Je veux aller à Passy!