Je vous aime éperdument, et je vous ménage assez pour n'oser, peut-être, souhaiter que vous soyez agité des mêmes transports : je me tuerais, ou je mourrais de douleur sans me tuer, si j'étais assurée que vous n'avez jamais aucun repos, que votre vie, n'est que trouble, et qu'agitation, que vous pleurez sans cesse, et que tout vous est odieux ; je ne puis suffire à mes maux, comment pourrais-je supporter la douleur que me donneraient les vôtres, qui me seraient mille fois plus sensibles ? La ponctuation est très expressive, avec de nombreuses exclamations et questions. Ah ! Le mot "douleur" est répété plusieurs fois. En 1669, Guilleragues publia les célèbres Lettres portugaises en les présentant comme la traduction de cinq lettres d’une religieuse portugaise à un officier français entrées en sa possession et dont l’original « portugais » s’était soi-disant perdu. Les Lettres portugaises est un film réalisé par Bruno François-Boucher et Jean-Paul Seaulieu avec Ségolène Point, Nicolas Herman. J'ai bien du dépit contre moi-même, quand je fais réflexion sur tout ce que je vous ai sacrifié : j'ai perdu ma réputation, je me suis exposée à la fureur de mes parents, à la sévérité des lois de ce pays contre les religieuses, et à votre ingratitude, qui me paraît le plus grand de tous les malheurs. L'impossibilité d'oublier l'homme aimé. ZACHI À USBEK. L’épineuse question de la réception 2.Suites et réécritures 3.La lettre, une poétique féminine et galante? Qu'est-ce que je deviendrai, et qu'est‑ce que vous voulez que je fasse ? Fiche de 3 pages en littérature : Guilleragues, Lettres portugaises, lettre III : commentaire. Adieu, promettez-moi de me regretter tendrement, si je meurs de douleur, et qu'au moins la violence de ma Passion vous donne du dégoût et de l'éloignement pour toutes choses ; cette consolation me suffira, et s'il faut que je vous abandonne pour toujours, je voudrais bien ne vous laisser pas à une autre. Adieu encore une fois, je vous écris des lettres trop longues, je n'ai pas assez d'égard pour vous, je vous en demande pardon, et j'ose espérer que vous aurez quelque indulgence pour une pauvre insensée, qui ne l'était pas, comme vous savez, avant qu'elle vous aimât. En 1677, il fut nommé ambassadeur à la cour ottomane. Première Lettre. L'amant n'écrit pas à la jeune femme. Il est peint comme calculateur : "sang-froid". Considère mon amour, jusqu'à quel excès tu as manqué de prévoyance. Par la suite nous ne mentionnerons que le numéro de la lettre et le numéro de page renvoyant à cette édition. Et comment est‑il possible qu'avec tant d'amour je n'aie pu vous rendre tout à fait heureux ? Elle est convaincue que cet homme l’a volontairement séduite sans pour autant l’aimer réellement. Les Lettres portugaises, d'abord publiées anonymement sous le titre Lettres portugaises traduites en françois chez Claude Barbin à Paris en 1669 comme la traduction de cinq lettres d'une religieuse portugaise à un officier français, sont une œuvre dont la majorité des spécialistes pense qu'il s'agit d'un roman épistolaire dû à Gabriel de Guilleragues. 4.92 (92) 60€/h. Un homme à l’origine de ce « chant de l’amour trahi ». tu as été trahi, et tu m'as trahie par des espérances trompeuses. Traitez-moi sévèrement. Analyse Portée. que j'ai de choses à vous dire ! Langue; Suivre; Modifier < Lettres persanes. La jeune femme imagine ce que l'homme aimé pourrait faire, aurait pu faire, ce qu'il fait. Je ne sais pourquoi je vous écris, je vois bien que vous aurez seulement pitié de moi, et je ne veux point de votre pitié ; j'ai bien du dépit contre moi-même, quand je fais réflexion sur tout ce que je vous ai sacrifié : j'ai perdu ma réputation, je me suis exposée à la fureur de mes parents, à la sévérité des lois de ce Pays contre les Religieuses, et à votre ingratitude, qui me parait le plus grand de tous les malheurs : cependant je sens bien que mes remords ne sont pas véritables, que je voudrais du meilleur de mon coeur, avoir couru pour l'amour de vous de plus grands dangers, et que j'ai un plaisir funeste d'avoir hasardé ma vie et mon honneur ; tout ce que j'ai de plus précieux, ne devait-il pas être en votre disposition ? j'en meurs de honte : mon désespoir n'est donc que dans mes lettres ? Hélas ! Nos conseillers pédagogiques sont là pour t'aider et répondre à tes questions par e-mail ou au téléphone, du lundi au vendredi de 9h à 18h30. Fiche de 3 pages en littérature : Guilleragues, Lettres portugaises, lettre III : commentaire. Clés de lecture pour comprendre cette correspondance (3 pages) Un roman épistolaire ; Un monologue ; Une œuvre du siècle classique. Ne trouvez point que mes sentiments soient assez violents ? Prof de Français. Et ne dois-je pas être bien aise de l'avoir employé comme j'ai fait : il me semble même que je ne suis guère contente ni de mes douleurs, ni de l'excès de mon amour, quoique je ne puisse, hélas ! Lettres portugaises 1669. B. Madame de Sévigné [1626-1696], Correspondance, 5 octobre 1673. On observe le champ lexical du malheur et de la souffrance : "pitié", "plaindre", "douleurs", "seule", "malheureuse", "déplorable", "déchiré". Cinquième et dernière lettre des Lettres de la religieuse portugaise. Accéder au commentaire de texte : Commentaire : Guilleragues : quatrième lettre, 1669. Adieu, ma passion augmente à chaque moment. A. Guilleragues [1628-1685], Lettres portugaises, quatrième lettre, 1669. Découvrez nos abonnements. Les oppositionsIII. La lettre commence avec désillusion. Qualité de la langue, la structure est apparemment simple mais en réalité elle est extrêmement étudiée : remarquable illusion de naturel. L’épineuse question de la réception 2.Suites et réécritures 3.La lettre, une poétique féminine et galante? C. Voltaire [1694-1778], Correspondance, 18 décembre 1752. Lettres portugaises Gabriel de Guilleragues, journaliste, diplomate et écrivain français (1628-1685) Texte établi par Alexandre Piedagnel, Librairie des Bibliophiles, 1876 (réédition de 1669) Ce livre numérique présente les "Lettres portugaises", de Gabriel de Guilleragues, éditées en texte intégral. L'amour est une maladie : "me guérir", "ruiner le reste de ma santé". Sommaire I La représentation violente de l'amour II Les reproches à l'amant III Une série d'oppositions IV Le lyrisme de la lettre. Elle lutte également entre l'envie d'aimer et celle d'oublier l'homme aimé. Qu'est-ce que je deviendrai, et qu'est ce que vous voulez que je fasse? que j'ai de choses à vous dire ! La souffrance de l'amourII. Lettres 138-150 [146 -161] : l’effondrement du sérail d’Ispahan, 3 ans (1717-1720). Dans les reproches faits au jeune homme, elle oppose ce qu'elle voudrait, "force passion", et la réaction de l'amant, "faibles projets". Ah ! Je vous aime éperdument, et je vous ménage assez pour n'oser, peut‑être, souhaiter que vous soyez agité des mêmes transports : je me tuerais, ou je mourrais de douleur sans me tuer, si j'étais assurée que vous n'avez jamais aucun repos, que votre vie n'est que trouble et qu'agitation, que vous pleurez sans cesse, et que tout vous est odieux ; je ne puis suffire à mes maux, comment pourrais-je supporter la douleur que me donneraient les vôtres, qui me seraient mille fois plus sensibles ? 4.91 (46) 60€/h. On a l'impression d'un dialogue que la jeune femme se livre à elle-même puisque l'homme aimé est absent. Toutefois, elle espère encore qu'il est amoureux,. Découvrir tous nos profs. Lettres portugaises 1669. Prof de Français. Cependant je sens bien que mes remords ne sont pas véritables, que je voudrais du meilleur de mon cœur avoir couru pour l'amour de vous de plus grands dangers, et que j'ai un plaisir funeste d'avoir hasardé ma vie et mon honneur ; tout ce que j'ai de plus précieux ne devait-il pas être en votre disposition ? Soyez notifié de nos dernières analyses et recevez des informations du monde littéraire. La jeune femme est "jalouse" et exprime sa "fureur" à l'idée que le jeune homme soit heureux "en France". cit., p. 61. PREMIERE LETTRE. Prof de Français. Lettres 90-137 [93 -143] ou [lettre supplémentaire 8 = 145] : la Régence de Philippe d’Orléans, qui couvre cinq années (de septembre 1715 à novembre 1720). Elle voudrait le "repos". Elle condamne sa trahison : "mauvaise foi", "trahi", "m'avoir abusée". B. Madame de Sévigné [1626-1696], Correspondance, 5 octobre 1673. En vérité, aujourd'hui, la femme est dans d'"extrêmes douleurs". Elle lui fait aussi des reproches en répétant constamment "vous". I. L'expression de l'amourII. Initiation à l’analyse linguistique du discours : application aux Lettres portugaises de Guilleragues - Hypothèses interprétatives, 3. dimanche 24 juillet 2011, par Claire Mélanie, Lucien. Enfin, la jeune femme voudrait que l'homme aimé lui écrive et se souvienne d'elle, qu'il souffre comme elle et en même temps qu'il soit heureux. Elle utilise un euphémisme pour exprimer le fait qu'elle sait qu'il ne reviendra plus : "peu d'apparence de votre retour". Troisième lettre (lettres portugaises) Qu'est-ce que je deviendrai, et qu'est-ce que vous voulez que je fasse ?. Comment la jeune femme met-elle en scène l'amant ? Lettres portugaises - Gallimard Éducation - ISBN: 9782070320868 et tous les livres scolaires en livraison 1 jour ouvré avec Amazon Premium Montesquieu, Lettres Persanes, lettre 74 - Annale corrigée de Français Première Générale sur Annabac.com, site de référence. L'héroïne, comme Bérénice, Phèdre ou Hermione chez Racine, vit avec une grande violence une passion déchirante, poids mais aussi source de joie. Texte étudié : Lettre III, Lettres de la religieuse portugaise de Guilleragues. II. Des milliers de livres avec la livraison chez vous en 1 jour ou en magasin avec -5% de réduction ou téléchargez la version eBook. N'êtes-vous pas bien malheureux, et n'avez-vous pas bien peu de délicatesse, de n'avoir su profiter qu'en cette manière de mes emportements ? Consultez notre catalogue de Je vous ai vu partir, je ne puis espérer de vous voir jamais de retour, et je respire cependant : je vous ai trahi, je vous en demande pardon : mais ne me l'accordez pas ? 1 er cours offert ! Elle est associée au champ lexical de la souffrance : "douleurs", "inquiétude", "souffre", "pleurez", "déplorable", "contraintes". Mais ne me l'accordez pas ! Elle aurait voulu que l'amant lui écrive de "tous les endroits", que ses lettres soient "fort longues" (exagération avec "tous" et "fort"). Une passion sur laquelle tu avais fait tant de projets de plaisirs, ne te cause présentement … Qualité de la langue, la structure est apparemment simple mais en réalité elle est extrêmement étudiée : remarquable illusion de naturel. Montesquieu. Albane . me flatter assez pour être contente de vous. j'en meurs de honte : mon désespoir n'est donc que dans mes Lettres ? Il t'accompagne tout au long de ton parcours scolaire, pour t'aider à progresser, te motiver et répondre à tes questions. lettre iii La religieuse se demande à quoi va ressembler sa vie alors qu’elle affectionne un homme qui ne veut rien savoir d’elle. Jérémy. Lettres persanes (1721) Texte établi par André Lefèvre, A. Lemerre, 1873 (p. 9-11). Lettres persanes/Lettre 3. ... Cinquième et dernière lettre des Lettres de la religieuse portugaise. Ah ! La lettre est basée sur plusieurs oppositions. Julien. Le premier paragraphe est celui des illusions perdues, la rédactrice sait qu'il ne lui répondra jamais. L'expression du malheurIII. L'espérance de l'amour. La lettre de Mariane porte véritablement une visée performative, celle de faire plier le réel à son amour par l'acte d'écriture; La représentation de l'amour dans les ''Lettres Portugaises'' est très éloignée de celle mise en scène dans les romans courtois du début du XVII ème Gabriel de Guilleragues, 1669 – Lettres d’une religieuse portugaise (Lettre 1 – extrait) Proposition de problématique : En quoi le personnage de Mariane est-il tragique ?. Les reproches faits à l'homme aiméIII. malheureux, tu as été trahi, et tu m'as trahie par des espérances trompeuses. Sa lettre est contradictoire, elle dit une chose puis son contraire. Télécharger en PDF . Ou bien : Comment la passion amoureuse s’exprime-t-elle dans cette lettre ?. Lorsqu’en 1669 le libraire Barbin publie ces Lettres portugaises traduites en français, il les donne pour authentiques, et le succès qu’elles rencontrent tient beaucoup à l’émouvante sincérité de cette voix dont Stendhal, par exemple, ne doutera pas non plus qu’elle fût celle d’une vraie religieuse. Des milliers de livres avec la livraison chez vous en 1 jour ou en magasin avec -5% de réduction ou téléchargez la version eBook. Je vis, infidèle que je suis, et je fais autant de choses pour conserver ma vie que pour la perdre. Je vous ai trompé, c'est à vous de vous plaindre de moi : Hélas ! Julie. 4.95 (79) 75€/h. Zéphis à Usbek (Roman). Passivité/ soumission/ passé regretté. pourquoi ne vous en plaignez-vous pas ? Résumé : Lettre I : Traitez-moi sévèrement ? Pourtant, elle ne peut pas ne pas l'aimer et veut son bonheur. Le récit épistolaire complet des Lettres portugaises résumé lettre après lettre. © FichesDeLecture.com, Tous droits réservés, Résumés et analyses littéraires pour le bac, Encore 5 téléchargements disponibles ce mois-ci. Ah malheureux ! Les reproches à l'homme aimé. Ce commentaire composé porte sur la Lettre III de la Religieuse portugaise. Le premier paragraphe met en scène ce que la jeune femme aurait souhaité. Lettres portugaises GUILLERAGUES LETTRES PORTUGAISES ISBN : 978-2-0812-1965-6 editions.flammarion.com 09-I DOSSIER 1.Roman ou réalité? À Tauris. Elle dénonce le fait que le jeune homme n'ait pas "pitié" d'elle. La ponctuation révèle l'agitation intérieure de la prétendue auteur, qui use et abuse des points d'exclamation et d'interrogation. Ce commentaire composé porte sur la Lettre III de la Religieuse portugaise. Une lettre aux accents raciniens par le tragique qui la parcourt. En 1669, Guilleragues publia les célèbres Lettres portugaises en les présentant comme la traduction de cinq lettres d’une religieuse portugaise à un officier français entrées en sa possession et dont l’original « portugais » s’était soi-disant perdu. Une lettre aux accents raciniens par le tragique qui la parcourt. Notre analyse de la lettre III des Lettres de la religieuse portugaise de Guilleragues a été rédigée par un professeur de français. Je ne sais, ni ce que je suis, ni ce que je fais, ni ce que je désire : je suis déchirée par mille mouvements contraires : Peut-on s'imaginer un état si déplorable ? Ce document a été mis à jour le 15/05/2009 Le champ lexical de la mort est aussi utilisé ; la jeune femme voudrait mourir : "funeste", "danger", "je me tuerais", "je mourrais", "me tuer", "pensée tue", "je meurs". Adieu, je voudrais bien ne vous avoir jamais vu. si vous les connaissiez, vous trouveriez sans doute qu'ils sont plus sensibles que celui de m'avoir abusée, et vous auriez éprouvé qu'on est beaucoup plus heureux, et qu'on sent quelque chose de bien plus touchant, quand on aime violemment, que lorsqu'on est aimé. Elle compare le jeune homme à un soldat qui a voulu remporter une guerre avec elle : "victoire". Les lettres portugaises de Guilleragues marquent le début d’un genre : le roman épistolaire (18ème). Quand il fallut traverser la rivière et quitter nos litières, nous nous mîmes, selon la coutume, dans des boîtes : deux esclaves nous portèrent sur leurs épaules, et nous échappâmes à tous les regards.. Sommaire I La représentation violente de l'amour II Les reproches à l'amant III Une série d'oppositions IV Le lyrisme de la lettre. Lettres portugaises, Troisième lettre Exposé type bac. Adieu encore une fois, je vous écris des lettres trop longues, je n'ai pas assez d'égard pour vous, je vous en demande pardon, et j'ose espérer que vous aurez quelque indulgence pour une pauvre insensée, qui ne l'était pas, comme vous savez, avant qu'elle vous aimât. C'est le regret et la déception qui s'expriment : "j'espérais que...", "semblaient", "si". Besoin de plus de renseignements sur l'abonnement ou les contenus ? que je suis à plaindre, de ne partager pas mes douleurs avec vous, et d'être toute seule malheureuse : cette pensée me tue, et je meurs de frayeur que vous n'ayez jamais été extrêmement sensible à tous nos plaisirs. Ce document a été mis à jour le 15/05/2009 Je me trouve bien éloignée de tout ce que j'avais prévu : j'espérais que vous m'écririez de tous les endroits où vous passeriez, et que vos lettres seraient fort longues ; que vous soutiendriez ma passion par l'espérance de vous revoir, qu'une entière confiance en votre fidélité me donnerait quelque sorte de repos, et que je demeurerais cependant dans un état assez supportable sans d'extrêmes douleurs : j'avais même pensé à quelques faibles projets de faire tous les efforts dont je serais capable pour me guérir, si je pouvais connaître bien certainement que vous m'eussiez tout à fait oubliée ; votre éloignement, quelques mouvements de dévotion, la crainte de ruiner entièrement le reste de ma santé par tant de veilles et par tant d'inquiétudes, le peu d'apparence de votre retour, la froideur de votre passion et de vos derniers adieux, votre départ, fondé sur d'assez méchants prétextes, et mille autres raisons, qui ne sont que trop bonnes, et que trop inutiles, semblaient me promettre un secours assez assuré, s'il me devenait nécessaire. I. Une lettre à l'homme aiméII. Eclairement ouvre ici une nouvelle série d’articles visant à proposer une initiation à l’analyse linguistique du discours, à travers l’exemple de l’étude de la cinquième et dernière lettre du roman épistolaire de Guilleragues, Lettres portugaises (parfois sous le titre Lettres de la religieuse portugaise). Soyez plus difficile à contenter ! Il me semble même que je ne suis guère contente ni de mes douleurs, ni de l'excès de mon amour, quoique je ne puisse, hélas ! Je vous ai vu partir, je ne puis espérer de vous voir jamais de retour, et je respire cependant : je vous ai trahi, je vous en demande pardon. Prof de Français. Lettres portugaises, Troisième lettre Exposé type bac. On attribue ces lettres à De Guilleragues. Si je vous aimais autant que je vous l'ai dit mille fois, ne serais-je pas morte, il y a longtemps ? Découvrir tous nos profs. Les lettres persanes . Et ne dois‑je pas être bien aise de l'avoir employé comme j'ai fait ? Analyse De Texte Lettres Portugaises Lettre 3 Page 1 sur 50 - Environ 500 essais Francais épreuve bac 3726 mots | 15 pages 1 EXPLICATION D’UN TEXTE FRANÇAIS ÉPREUVE COMMUNE : ORAL Florence Dumora, Jacques Dupont, Pierre Frantz, Pierre Glaudes, Christine Montalbetti, Nathalie Piegay-Gros. Les Lettres portugaises, d'abord publiées anonymement sous le titre Lettres portugaises traduites en françois chez Claude Barbin à Paris en 1669 comme la traduction de cinq lettres d'une religieuse portugaise à un officier français, sont une œuvre dont la majorité des spécialistes pense qu'il s'agit d'un roman épistolaire dû à Gabriel de Guilleragues. La fin de la lettre avec quatre répétitions du mot "adieu" s'oppose à l'impossibilité de quitter l'homme qu'elle aime : "j'ai tant de choses à vous dire !". pourquoi ne vous en plaignez-vous pas ? Adieu, promettez-moi de me regretter tendrement, si je meurs de douleur, et qu'au moins la violence de ma passion vous donne du dégoût et de l'éloignement pour toutes choses ; cette consolation me suffira, et s'il faut que je vous abandonne pour toujours, je voudrais bien ne vous laisser pas à une autre. Elle imagine donc tout. Cependant je ne puis aussi me résoudre à désirer que vous ne pensiez point à moi ; et à vous parler sincèrement, je suis jalouse avec fureur de tout ce qui vous donne de la joie, et qui touche votre coeur, et votre goût en France. Titre : quatrième lettre, 1669. Vous trouverez ici la suite de l’étape d’analyse descriptive. L'homme aimé reste silencieux. Ah ! 3 D. Maingueneau, op. Qu'est-ce que je deviendrai, et qu'est‑ce que vous voulez que je fasse ? Résumé complet et analyse détaillée de l'oeuvre, Lettres portugaises de Gabriel de Guilleragues (Fiche de lecture), Nausicaa Dewez, Lepetitlitteraire. Résumé des Lettres portugaises (2 pages) Le récit épistolaire complet des Lettres portugaises résumé lettre après lettre. Si quelque hasard vous ramenait en ce pays, je vous déclare que je vous livrerai à la vengeance de mes parents. Clés de lecture pour comprendre cette correspondance (3 pages) Lettres portugaises 1669. 4.98 (47) 25€/h. Considère, mon amour, jusqu'à quel excès tu as manqué de prévoyance. Adieu, il me semble que je vous parle trop souvent de l'état insupportable où je suis : cependant je vous remercie dans le fond de mon cœur du désespoir que vous me causez, et je déteste la tranquillité où j'ai vécu avant que je vous connusse. 2500 résumés et analyses de livre rédigés par des pros. Ne seriez-vous pas bien cruel de vous servir de mon désespoir pour vous rendre plus aimable, et pour faire voir que vous avez donné la plus grande passion du monde ? Lettre III, De Guilleragues : Lettres de la Religieuse Portugaise. Ah ! Étude des protagonistes majeurs (2 pages) Une analyse approfondie des personnages : Mariana et son amant. Un homme à l’origine de ce « chant de l’amour trahi ». Lettres portugaises, Collectif, Lgf. On observe de nombreuses exagérations et hyperboles : "tous les endroits", "fort longues", "tous les efforts", "méchants prétextes", "mille autres raisons". La principale est la lutte de la jeune femme entre l'amour et la tristesse. La jeune femme ne cesse de mêler amour et souffrance. Les marques de la deuxième personne du pluriel sont dominantes dans le texte. I. Elle exprime une sorte d'oxymore : "froideur de votre passion". Découvrez sur decitre.fr Lettres Portugaises - Lettres d'une péruvienne et autres romas d'amour par lettre par Bernard Bray - Collection GF - Librairie Decitre Cette lettre est écrite parce que la jeune femme a besoin de dire. C. Voltaire [1694-1778], Correspondance, 18 décembre 1752. Analyse: I) Des sentiments exacerbés par une passion dévorante. N'ayant enfin à combattre que contre moi-même, je ne pouvais jamais me défier de toutes mes faiblesses, ni appréhender tout ce que je souffre aujourd'hui ! Qu'est-ce que je deviendrai, et qu'est‑ce que vous voulez que je fasse ? En quoi la situation de la jeune femme est-elle pathétique ? Mandez-moi que vous voulez que je meure d'amour pour vous ! Je ne sais pourquoi je vous écris, je vois bien que vous aurez seulement pitié de moi, et je ne veux point de votre pitié. De Guilleragues, Lettres de la Religieuse Portugaise. Télécharger en PDF . A. Guilleragues [1628-1685], Lettres portugaises, quatrième lettre, 1669.